La septième face du dé, publié chez Hachette en 1980, a été réédité en 2013, à l’occasion du centenaire de la naissance de Deligny, par L’Arachnéen. En effet, le même titre avait été utilisé par un auteur surréaliste, Georges Hugnet, pour l’un de ses romans, publié en 1936. Suite à la découverte de cette coïncidence, Hachette a retiré et détruit le livre de Deligny dès sa parution en 1980[1]. L’édition 2013 comprend une introduction au roman de Roger Gentis parue en 1980 dans La Quinzaine Littéraire et une postface instructive de Sandra Álvarez de Toledo. L’extrait présenté ici est tiré d’une traduction originale en espagnol de Martín Molina Gola, qui a été diffusée dans un magazine numérique mexicain, mais qui est restée inédite dans le monde académique. Le roman se déroule à l’asile d’Armentières, où Deligny a vécu et travaillé comme instituteur puis comme éducateur pendant la Seconde Guerre mondiale, et raconte l’expérience vécue parGaspard Lamiral, disparu sur le champ de bataille en 1917, et qui se retrouve en 1930 au milieu de la cour d’un asile, perdu dans sa mémoire.
Référence
Macherey (4 juin 2014). Un roman métaphysique : “La septième face du dé” de Fernand Deligny. La philosophie au sens large. Consulté le 9 septembre 2024 à l’adresse https://philolarge.hypotheses.org/1429
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